Korsar des Caraïbes
Jeux de société / Critique - écrit par Penthesilea, le 26/05/2011 (Tags : pirate avis hotel pirates jeux film roger
Un jeu de bataille situé dans l'univers de la piraterie et de la course.
Pirates ou corsaires, si les uns "travaillent" à leur compte, les autres le font au profit et sur ordre de leur souverain. Cette légère nuance posée, le goût de l'aventure est le même et l'attraction pour nous autres, marins d'eau douce, est bien présente. D'autant plus que l'ambiance de la flibuste est depuis quelques années à la mode, chez Krinein, on ne se retient donc pas de fouiller dans sa ludothèque pour savourer les embruns grâce à Korsar, un jeu de plis rapide et agréable.
Le capitaine bleuUne réédition toute pimpante
Malgré les apparences, ce jeu n'est pas une nouveauté sortie à l'occasion de la déferlante de produits dérivés autour de la saga de Gore Verbinski. Que nenni ! Il s'agit de la réédition d'un jeu de Reiner Knizia, sorti en Allemagne en 1992 sous le nom de Pirat et édité en 2002 et 2005 sous son nom actuel de Korsar. La différence entre ces éditions ? C'est à la fois le packaging, les illustrations et le prix.
Le jeu se présente dans une petite boîte des plus transportables et donc des plus conviviales. D'autant plus accessible que le prix de ce jeu est deux fois moins élevé que celui des éditions précédentes, tout en ayant des illustrations bien plus jolies et qualitatives. Il y a trois sortes de cartes : les cartes "galions" qui sont celles pour qui on va se battre, elles ont une valeur comprise entre deux et huit, évidemment plus la valeur est grande moins il y a de cartes la représentant. Pour s'emparer de ces bateaux, on a des cartes d'attaque de quatre couleurs différentes (et de valeurs comprises entre un et quatre), des cartes capitaines, une pour chaque couleur et une carte "amiral".
Attaquer ou défendre
Girl power !
A son tour de jeu, le participant pioche ou joue une carte. Il peut lancer un galion sur les mers, attaquer un galion adverse déjà en jeu ou défendre un de ses bâtiments. On attaque ou on défend avec une couleur qui n'est pas déjà en jeu. Les capitaines sont joués uniquement sur un navire d'attaque de même couleur, la pose d'un capitaine donne un avantage, mais c'est le dernier capitaine posé qui emporte le morceau. L'amiral quant à lui peut être joué sans carte préalable mais il ne peut que défendre.
On solde les comptes et les combats en cours au début de son tour de jeu : suis-je maître dans le combat pour ce galion ? Dois-je renchérir ou faire jeu égal pour temporiser ? Si le galion que vous avez affrété n'est pas attaqué, vous le gagnez. La fin de la partie intervient lorsque la pioche est vide, mais si la fin du jeu arrive et qu'il vous reste des cartes "galion" en main, celles-ci seront décomptées en points négatifs pour vous.
Korsar peut se jouer seul ou en équipe : de un à cinq en solo, de quatre à huit en équipe (mais dans ce cas, en nombre forcément pair).
L'amiral défend mais n'attaque jamais.
Bataille !
Comme vous pouvez le constater, les règles ne sont pas bien compliquées et on peut rapidement s'amuser en attaquant les navires marchands de ses adversaires. La partie pouvant se dérouler en manches, des alliances pourront sournoisement se mettre en place. L'ambiance "aventures maritimes" est agréable et le jeu est accessible même aux enfants, autour de 8 ans. Les graphismes sont vraiment réussis et pour avoir joué à une ancienne version, je préfère grandement celle-ci.
Korsar est un jeu familial qui permettra de varier les plaisirs des classiques jeux de cartes sans être trop complexe à aborder. Un petit interlude historique est présenté sur la feuille de règles rappelant qui sont les personnages matérialisés sur les cartes et décrivant les noms de navires ainsi que leurs caractéristiques. Un petit plus pour les plus jeunes qui découvriront, à l'occasion d'une partie de Korsar, un petit bout d'histoire.