La critique de The City
Jeux de société / Critique - écrit par Maat, le 19/06/2012 (Tags : city film critique critiques sep ville sex
Je ne sais pas vous, mais jeune, j’étais passionné par Sim City, un jeu vidéo où l’on doit construire sa propre ville et la gérer. D’ailleurs, ils en annoncent un nouvel opus.
Alors quand je vois un jeu appelé The City je ne peux m’empêcher de m’imaginer un Sim City en jeu de plateau. Bon, ok, je vous l’accorde le format cartes et boite métal réfrène rapidement mes ardeurs au niveau complexité, mais essayons tout de même de voir si on s’imprègne de l’univers !
En effet, comme je vous l’annonçais dans l’actu The City en boutique, Tom Lehman, le talentueux auteur de Race For The Galaxy nous sort un jeu de carte plus léger que son best seller.
Une boite métal pour le transporter partout
C’est désormais une habitude chez Gigamic, les petits jeux de carte sortent en format boite métal. C’est beaucoup plus pratique qu’une boite cartonnée comme beaucoup de mes vieux jeux, qui vit mal les affres du temps ! Le visuel de la boite est assez classique, ça ne casse pas trois pattes à un canard, et les illustrations des cartes ne relèvent pas particulièrement le niveau, mais ça se laisse regarder sans problème !
Des règles faciles à apprendre…
Pour peu que vous ayez déjà joué à Race For The Galaxy, le jeu vous paraîtra extrêmement simple, voire simpliste. Mais il ne se destine pas à des gros joueurs.
Une partie se déroule en plusieurs manches qui intègrent trois étapes. Tous les joueurs jouent les étapes en simultané.
L’étape un concerne le choix de carte : chacun détermine une des cartes de sa main qu’il souhaitera construire. Il n’est évidemment pas obligatoire de construire (on peut ainsi récupérer une carte de la pioche), mais fortement conseillé. De même, chaque joueur peut utiliser l’architecte une fois dans la partie, il se pose gratuitement.
Ensuite, tous les joueurs payent le cout de construction de leur bâtiment en cartes (comme dans Race For The Galaxy). Attention cependant, il existe des conditions à respecter pour certaines cartes (il faut donc savoir lire !)
Puis vient la phase de points de victoire et de revenu : Chacun calcule ses revenus (les $ ) et récupère des cartes en conséquence. Puis les points de victoire sont additionnés.
On vérifie alors si un joueur a atteint les cinquante points et si ce n’est pas le cas, c’est reparti pour un tour avec au max douze cartes en main. Sinon, la partie s’interrompt et celui qui a le plus de points l’emporte.
Pour joueurs occasionnels
The City fait partie des jeux passerelles ou entre deux gros jeux. A ce titre, il est vraiment très simple, même s’il emprunte l’ossature de son grand frère.
Il faut savoir qu’un joueur habitué n’aura absolument aucun problème à comboter. Même si dans The City il y a une dose de chance dans le tirage, un hardcore gamer (comme je m’imagine l’être) n’aura aucun mal à maximiser ses revenus. Dans les parties que nous avons faites (à moins d’avoir raté un point de règle essentiel mais nous avons relu plusieurs fois les règles), on récoltait pléthore de cartes à la phase de revenus, et il n’était pas difficile de garder les meilleures, qu’on veuille les construire ou pas. Ce qui a eu tendance à quelque peu bloquer le jeu. Je pense qu’il faudrait limiter la pioche aux douze cartes d’entrée. Un autre léger ennui, c'est que lorsque notre ville commence à prendre forme... La partie n'est pas loin de s'arrêter, on ne profite donc pas du fruit de notre travail.
L’avantage principal de The City c’est qu’il se joue vite (20 min) et que l’on peut y jouer avec tous publics. Un retardataire et hop on envoie une petite partie le temps qu’il arrive.
Cependant, comme dit plus haut, le jeu atteint vite ses limites et on s’en lasse rapidement (beaucoup plus qu'un Race For The Galaxy, un 7 wonders ou un Dominion, mais on sait que le public visé n'est pas le même) mais des joueurs occasionnels y trouveront carrément leur compte.
Pour plus d'information (et une vidéo d'une partie), veuillez consulter le site de Gigamic.