7/10Onirim qui mal y pense

/ Critique - écrit par Maat, le 27/12/2011
Notre verdict : 7/10 - Pour amateur de plaisirs solitaires (Fiche technique)

Tags : cartes jeux onirim carte solo pioche extensions

Onirim est un jeu solo ou duo. Dans ce deuxième cas, il est coopératif. Il vous invite à entrer dans le monde des songes et à essayer d'en sortir en trouvant les huit portes du rêve.

Un jeu solo, d’habitude, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Ni, d’ailleurs les jeux à deux. Enfin ceux qui se jouent sur un plateau. Enfin vous m’aurez compris.
En effet, je fais partie de ceux qui conçoivent le jeu de plateau comme un évènement convivial qui doit regrouper un ensemble de participants motivés pour se fritter dans le jeu mais aussi pour rigoler ensemble. Alors vous imaginez bien que lorsque l’on me présente Onirim, qui se joue seul ou à deux, ça ne rentre pas tellement dans mes critères. Il faut dire qu’Onirim présente toutes les caractéristiques du jeu qui aurait dû m’attirer, si ce n’est qu’il est solo. En effet, il aborde le thème des rêves, dans un format de jeu transportable aisément. Regardons plus en détail ce petit jeu.

Evadons-nous par le sommeil et ses voyages Oniriques

Onirim est un jeu de poche contenant cent neuf cartes joliment illustrées, nous invitant à faire un petit somme pour les visiter. On y trouve le jeu de base ainsi que trois extensions ! Et oui, Onirim est un jeu aux multiples manières d’y jouer.

Onirim qui mal y pense
DR.Rentrons dans le cœur du songe

Tout d’abord, il faut savoir que les règles, que ce soit pour un ou deux joueurs sont à un poil de gnou près identiques. Pour gagner, vous allez devoir ouvrir huit portes pour vous évader du labyrinthe des songes.
A chaque tour de jeu, vous devez défausser ou jouer une carte, puis compléter votre main et ensuite mélanger les limbes. Les cartes ont des symboles et des couleurs. Pour poser une carte, celle-ci doit avoir des symboles différents de la carte précédemment posée.
Ensuite, vous devez compléter votre main à cinq cartes. Attention cependant, vous avez trois options qui s’offrent à vous. Soit la carte piochée est une carte labyrinthe et il n’y a pas de problème, soit c’est une porte et vous pouvez soit défausser une carte clé de la même couleur pour pouvoir la poser, soit la balancer dans les limbes. Et, si c’est une carte cauchemar, vous êtes dans la mouise ! Il y a un effet négatif à chaque carte cauchemar piochée. Vous avez le choix parmi quatre options que je ne détaillerai pas, mais sachez que c’est obligatoirement négatif.
pour finir on mélange les limbes.
A huit portes posées, c’est gagné !

Les extensions, elles, complexifient un peu le jeu. Une fois celui-ci bien en main, vous pouvez les intégrer. Le Grimoire des Pas Perdus rajoute des cartes objectif. Les Tours quant à elle amène une nouvelle dimension : les tours du rêve. Il faut les rassembler pour l’emporter en plus des portes, évidemment.  Pour terminer, Songes Heureux & Funestes Prémonitoires ajoute de la difficulté par le biais de huit cartes funeste prémonitoires et quatre songes heureux.

Onirim qui mal y pense
DR.
Le dormeur doit se réveiller

Comme dit en préambule, je ne suis pas grand fan des jeux solo. Je n’ai pas non plus de partenaire de jeu à deux, je ne me suis donc penché que sur l’aspect solo. Ayant reçu Onirim, je me devais d’effectuer mon devoir. Il est vrai que j’y ai mis le temps, mais j’y suis parvenu. Au-delà de mon appréhension, je dois avouer que si l’on aime les plaisirs solitaires, le jeu est bien fichu. Il est agréable à regarder et assez prenant. Les extensions ajoutent de la difficulté et c’est tant mieux car j’ai plié le jeu de base assez rapidement. Trois parties, trois victoires. Par la suite, ça s’est quelque peu corsé !
Ainsi, avec Onirim vous avez à faire à un vrai jeu, qui ne dépend pas que du hasard, et ça, je dois tirer mon chapeau à l’auteur.
Ainsi, si vous vous ennuyez seuls chez vous, Onirim comblera vos attentes et vous occupera à la pause de midi au bureau ou dans le train, ou que sais-je encore ! Mais si vous êtes comme moi, que malgré la qualité intrinsèque du jeu vous n’appréciez pas le genre, passez votre chemin !