Contrario, Dobble et Pérudo
Jeux de société / Article - écrit par Maat, le 12/10/2010Tags : jeux joueurs societe asmodee cartes time joueur
Voici une nouvelle rubrique : les tests éclair pour des jeux que l'on souhaite vous faire découvrir mais dont il n'y a pas matière à faire un article en entier séparément.
Aujourd'hui, nous allons découvrir trois « jeux apéro », Contrario, Dobble et Perudo.
Tous ceux qui aiment jouer avec les mots se devraient d'essayer au moins une fois contrario.
C'est un petit jeu qui tient dans la poche et qui ne prend pas beaucoup de temps. Le principe est simple, un des joueurs lit une expression qui a le même nombre de mots que la phrase à découvrir. Les thèmes sont assez variés, on y aborde le cinéma - mais j'avoue que la plupart du temps il faut être calé pour ce domaine, un peu comme la littérature - l'histoire, la géographie, la musique ou encore une expression de tous les jours, et bien d'autres encore.
Ces mots peuvent être des synonymes, des antonymes ou des mots de la même famille. Et là, souvent, les joueurs qui ne savent pas tenir leur langue essayent de répondre sans trop réfléchir et donnent de précieux indices à leurs adversaires. Mais attention, ce jeu requiert tout de même un minimum de concentration, sinon on est vite largué ! Si toutefois la phrase de base n'est pas suffisante pour deviner, le lecteur peut donner deux indices, qui s'avèrent parfois être d'une grande aide.
Un exemple de phrase : « La substance blanche » devient « La matière grise ».
On peut soit jouer « à la volée », juste pour le fun sans score ou bien aussi compter les points. En effet, il y a six expressions par carte, on procède ensuite au tirage au sort du vainqueur qui gagne la carte et le droit de lire la prochaine.
En résumé, ce jeu est parfait entre deux gros jeux ou bien en soirée avec des amis non-joueurs. Cependant, et je le répète, il demande tout de même un brin de concentration et il est difficile d'y jouer au milieu du brouhaha, sauf pour les plus doués d'entre nous !
Pour terminer, il faut savoir qu'une fois que l'on connaît toutes les cartes, Contrario perd logiquement de son charme. Et c'est là que Contrario 2 vous sauve la vie !
Illustré par le grand Igor Polouchine, auteur de mon jeu de rôle fétiche Shaan, je ne pouvais pas manquer Dobble. Bon, il faut avouer, les illustrations ne sont pas spécialement fantastiques, à part la « main-œil », il n'y a rien de très « Polouchinesque ».
Venons-en aux mécanismes. Le principe de base est des plus simples. Toutes les cartes ont un symbole en commun, chaque joueur peut reconnaître le symbole commun sur sa carte et sur la carte de la pioche. La difficulté réside dans le fait qu'il y a huit illustrations par carte et surtout que les dessins similaires varient en taille. Les joueurs doivent, lorsque l'un d'entre eux a reconnu son symbole, le nommer et récupérer la carte qui devient alors sa carte de symbole. Oubliée l'ancienne ! La mémoire à court terme est ainsi très sollicitée dans ce jeu car il faut sans cesse mémoriser de nouvelles illustrations.
Celui qui a pioché le plus de carte gagne. Simple à jouer, simple à expliquer, Dobble est un jeu ultra rapide pour tuer le temps entre amis.
Pour tester le jeu voici la démo en ligne :
http://fr.asmodee.com/ressources/dobble/dobble.php
Les jeux de bluff sont toujours de grands moments de fou rire et Perudo ne déroge pas à la règle. Chaque joueur dispose d'un gobelet et de cinq dés à six faces.
Ensuite, on doit secouer élégamment son gobelet (si, si, je vous assure que ça compte !), et en regarder en secret le résultat. Le premier joueur estime ensuite qu'il y a un certain nombre de dés d'une seule valeur sur toute la table. Le suivant doit ensuite annoncer s'il suit ou s'il doute de l'estimation de son prédécesseur. S'il suit, il doit augmenter l'estimation initiale soit en rajoutant un (ou plusieurs) dé(s), soit en augmentant la valeur des dés.
Exemple : Maat a annoncé qu'il y avait six dés de quatre sous les gobelets. Guillaume pense qu'il y a plutôt des cinq et en annonce six dés de cinq. Quant à Ryo, il doute que Guillaume ait raison. On découvre alors les gobelets et on vérifie la proposition de Guillaume. Si ce dernier avait raison, Ryo perd un dé. Si c'était l'inverse, c'est à Guillaume de le perdre.
Le dernier joueur à posséder des dés est donc déclaré vainqueur. Pérudo est simple, sans prétention, mais assurément amusant !